La Médina

Me voilà donc devant la grande porte de la Médina. Cette même vieille porte, devant laquelle vous aviez posé les pieds nus. Ce jour-là, vous portiez une robe corail, d’art et de gout. Une robe que vous avez su à la fois contraindre à un étourdissant jeu lascif et caressant, en vous gardant de toute indécence et de vulgarité. C’étaient nos premières vacances, nos premiers pas, ensemble, dans mon pays.

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